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Last Remains : Spider-Man face à ses démons les plus profonds

Avec l’arc narratif "Last Remains", Nick Spencer pousse Peter Parker dans ses derniers retranchements. Ce récit marquant, paru en 2020, plonge le Tisseur dans une spirale mentale où passé, culpabilité et sacrifices se confrontent à la plus étrange menace : le retour du Sin-Eater… mais pas comme avant.

Alors que Spider-Man tente de se reconstruire après les événements de Sins Rising, la réalité se déforme : un nouveau mystérieux ennemi nommé Kindred fait surface. Manipulateur de cauchemars et maître des vers, Kindred va forcer Peter à revivre ses pires souvenirs, transformant chaque allié en marionnette potentielle.

Le ton est sombre, le récit complexe, et l’univers Spider-Man n’en sortira pas indemne. Et pour cause : Last Remains n’est pas un simple combat physique, mais un duel psychologique monumental où les secrets du passé éclatent au grand jour.

Du point de vue du dessin, le travail de Patrick Gleason amplifie cette tension intérieure avec des compositions oppressantes et des visages marqués par la peur. Peter n’affronte pas seulement Kindred. Il affronte sa propre histoire.

Dans cette première partie de l’article, on pose les bases de l’arc et les éléments déclencheurs qui vont plonger Spider-Man dans l’enfer introspectif qu’est "Last Remains".

Kindred dévoile son jeu : les alliés de Spider-Man deviennent des pions

Alors que Peter Parker tente de reprendre le dessus après le retour du Sin-Eater, le mystérieux Kindred entre en scène de façon bien plus directe. Son identité reste cachée… mais ses actes, eux, sont dévastateurs.

Par le biais d’une magie noire dérangeante, Kindred parvient à posséder les alliés les plus proches de Peter : Miles Morales, Gwen Stacy version Spider-Gwen, Silk, Spider-Woman… Tous sont soudain animés par une haine inconsciente envers Peter, l’attaquant comme s’il était leur pire ennemi.

Ces confrontations physiques, lourdes émotionnellement, sont l’occasion pour Nick Spencer d’enfoncer le clou psychologique : et si tous les malheurs de l’univers Spider-Man découlaient des choix de Peter ? Et si son éternel silence, sa culpabilité, ses secrets… nourrissaient littéralement les monstres qu’il combat ?

Le lecteur comprend peu à peu que Kindred est bien plus qu’un vilain ordinaire : il incarne le karma de Peter, personnifie ses fautes, ses lâchetés passées… et son lien avec la mort.

La tension monte progressivement, avec un huis clos mental de plus en plus insoutenable. Les dessins de Mark Bagley appuient cette montée en puissance : regards perçants, cauchemars visuels, distorsions… Le cauchemar s’installe.

"Last Remains" est un arc où Spider-Man est isolé, incompris, et trahi par ceux qu’il aime. Et cette trahison n’est pas feinte : elle vient d’un mal qu’il a laissé croître depuis trop longtemps.

💡 Si ce genre de récit introspectif vous passionne, ne manquez pas nos articles dédiés à Back in Black ou à One More Day, deux arcs eux aussi profondément liés aux regrets de Peter.

Et pour les passionnés de multivers, retrouvez notre page pilier sur toutes les versions de Spider-Man : chaque Spider-héros a lui aussi son lot de fautes…

La révélation de Kindred : le passé revient hanter Peter

Jusque-là masqué par ses vers et ses manipulations, Kindred se dévoile enfin. Et la vérité est un choc pour Peter : il s’agit d’Harry Osborn. Oui, son meilleur ami, présumé mort, revenu d’entre les morts… changé, brisé, et obsédé par le besoin de le confronter.

Cette révélation prend racine dans des décennies d’histoire Marvel. Peter Parker a tout partagé avec Harry : l’amitié, la trahison, la perte, la folie. Mais jamais, jamais il n’avait imaginé que son retour se ferait sous les traits d’un démon du passé. Un démon qu’il a, d'une certaine manière, contribué à créer.

Kindred accuse Peter de ne jamais assumer ses actes, de toujours sacrifier les autres pour sauver son propre idéal. Et surtout, il le confronte à ce pacte obscur qu’il a passé dans l’arc One More Day avec Mephisto. Un pacte qui a effacé le mariage de Peter et Mary Jane, mais surtout, qui a déréglé le cours du destin dans tout l’univers Marvel.

Dans un face-à-face tendu, Peter est jeté dans une boucle de souffrance. Kindred le fait revivre la mort de Gwen, la chute de son oncle Ben, la perte de ses parents… Chaque traumatisme est retourné contre lui. Ce n’est plus une simple vendetta, c’est un jugement spirituel.

Cette révélation centrale transforme complètement la dynamique de l’histoire. Elle rattache "Last Remains" à toute la mythologie Spider-Man, et surtout à cette obsession : le poids de la culpabilité. Peut-on vraiment sauver les autres si on ne s’est jamais pardonné soi-même ?

🧠 Pour explorer cette dimension psychologique, découvrez notre analyse complète de The Night Gwen Stacy Died ou notre dossier sur Dying Wish, où l’identité même de Spider-Man est remise en cause.

Et pour les amateurs de produits liés à Harry Osborn, explorez notre collection de posters incluant les différentes versions du Bouffon Vert… et de Kindred.

Une fin amère : Spider-Man face à ses propres ténèbres

Le dénouement de Last Remains ne se fait pas dans la lumière, mais dans une forme de lucidité sombre. Peter, après avoir affronté Kindred à plusieurs reprises, réalise qu’il ne peut ni le sauver, ni même l’arrêter totalement. Le combat final n’est pas une victoire, c’est une prise de conscience brutale : certaines blessures ne se referment jamais, et certains fantômes ne disparaissent pas…

Mais ce qui marque le plus, c’est que Peter n’est plus seul. Sa famille spirituelle, les autres Spider-Men, Miles Morales, Silk, Jessica Drew, Madame Web, sont là. Et c’est ensemble qu’ils affrontent les séquelles de Kindred. Une mise en abîme poignante de ce qu’est le Spider-Verse : un ensemble de voix, de douleurs, mais aussi de résilience collective.

La dernière image de l’arc, Peter silencieux devant une tombe, rappelle que même les plus grands héros sont marqués à jamais par leurs choix. Et que parfois, la vraie force, c’est de continuer malgré tout.

Last Remains : un tournant majeur dans la mythologie de Spider-Man

En réactivant les fils de l’arc One More Day, "Last Remains" relie habilement passé, présent et futur. Il questionne la morale du héros, l’impact de ses décisions, et ouvre la voie à une nouvelle ère plus introspective.

Ce récit est une pépite pour tout fan souhaitant comprendre les tourments de Peter Parker au plus profond. Il renforce l’importance du multivers, de la transmission, et des versions alternatives de Spider-Man.

Et pour prolonger l'expérience, ne manquez pas nos sélections de déguisements, masques et plaids Spider-Man pour revivre les plus grands arcs narratifs chez toi.

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